Un premier vote a d’ailleurs eu raison de ce nouveau délit dont la suppression a été votée par une majorité de députés présents dans l'hémicycle, à 116 voix (RN, LFI, LR, quelques voix communistes) contre 108 voix (Renaissance, MoDem, socialistes, quelques voix chez Horizons et les écologistes). Ré-écriture de l’article 4 et nouveau vote Pour éviter le rejet d'une des mesures phares du texte, le député Renaissance Sacha Houlié a demandé mercredi une nouvelle délibération, au nom de la commission des lois dont il est le président. Au final, les députés sont revenus sur l'essentiel des amendements votés par le Sénat. Ils ont ainsi rétabli l'article 4 du projet de loi dédié aux dérives thérapeutiques et qui institue un délit de provocation à l'abandon ou à l'abstention de soins. Cet article a été réécrit afin notamment de préciser que « dans le cas où la provocation s’accompagne d’une information claire et complète quant aux conséquences pour la santé », le délit n'est pas constitué « si la preuve du consentement libre et éclairé de la personne est rapportée ». Par ailleurs, « il est explicitement mentionné qu’une personne maintenue ou placée en état de sujétion ne peut être concernée par cette dérogation car elle n’est pas, par définition, susceptible de consentir de manière libre et éclairée à des manœuvres destinées à la détourner des soins qui lui sont prodigués ou à lui faire adopter des pratiques qui nuisent gravement à sa santé ». Les lanceurs d’alerte ont été explicitement exclus, indique le site Vie Publique. Un nouveau vote s'est soldé par l’adoption de l’article 4, par 182 voix contre 137. Le projet de loi doit encore être adopté dans des termes identiques par le Sénat. « Il doit repasser devant la chambre haute, à une date pour l'instant inconnue » précise France Info. Inscrivez-vous aux newsletters de Medscape : sélectionnez vos choix 0 12 Crédit photo de Une : Dreamstime Actualités Medscape © 2024 Citer cet article: Dérives sectaires : le nouveau délit de « provocation à l'abstention de soins » médicaux adopté à l’AN - Medscape - 16 févr 2024.

Una primera votación también venció a este nuevo delito, cuya supresión fue votada por la mayoría de los diputados presentes en el hemiciclo, con 116 votos (RN, LFI, LR, algunos votos comunistas) contra 108 votos (Renacimiento, MoDem , socialistas, algunos votos de Horizontes y ecologistas). Reescritura del artículo 4 y nueva votación Para evitar el rechazo de una de las medidas clave del texto, el diputado del Renacimiento Sacha Houlié pidió el miércoles una nueva deliberación, en nombre de la comisión jurídica que preside. Al final, los diputados volvieron a lo esencial de las enmiendas votadas por el Senado. Restablecieron así el artículo 4 del proyecto de ley dedicado a los abusos terapéuticos y que tipifica el delito de provocación para abandonar o abstenerse de la atención. Este artículo fue reescrito para precisar en particular que "en el caso en que la provocación vaya acompañada de información clara y completa sobre las consecuencias para la salud", el delito no se constituye "si se presenta la prueba de que es una persona libre e ilustrada".Además, “se menciona explícitamente que una persona mantenida o puesta en estado de sujeción no puede verse afectada por esta exención porque, por definición, no es probable que consienta de manera libre e informada a maniobras destinadas a desviar el atención que se le brinde o le hagan adoptar prácticas que perjudiquen gravemente su salud”. Los denunciantes fueron excluidos explícitamente, indica el sitio Vie Publique. Una nueva votación dio como resultado la adopción del artículo 4, por 182 votos contra 137. El proyecto de ley aún debe ser adoptado en idénticos términos por el Senado. “Debe regresar a la cámara alta, en una fecha actualmente desconocida”, precisa France Info. Suscríbase a los boletines informativos de Medscape: seleccione sus opciones 0 12 Crédito de la foto de la portada: Dreamstime Noticias Medscape © 2024 Citar este artículo: Excesos sectarios: el nuevo delito de “provocación a la retención de atención médica” adoptado por la AN - Medscape - 16 de febrero de 2024.